Le portage salarial est un dispositif de travail qui connaît un succès croissant depuis ces 20 dernières années. Voyons de près les différents aspects de ce système.
Fonctionnement et raison d’être
Le fameux portage salarial est un système triangulaire composé d’un salarié, une société de portage, ainsi que l’entreprise cliente. Son fonctionnement est comme suit : le salarié propose son savoir-faire et ses services auprès du client, tandis que la société de portage prend en charge toute la partie financière et administrative de la prestation. Bien évidemment, le salarié porté et la société de portage doivent conclure un accord de partenariat, et signer au préalable un contrat de travail conforme aux normes. Le contrat peut être un CDI ou un CDD, et ses caractéristiques sont semblables aux contrats de travail traditionnels.
Les avantages et les inconvénients majeurs du portage salarial
– Le système offre une liberté de choix et de mouvements au salarié porté. Il lui appartient de choisir le client avec qui il peut travailler, tout comme l’entreprise qui va le prendre en charge.
– Le consultant évolue dans un cadre parfaitement légal et peut jouir des mêmes privilèges que tout autre travailleur : il bénéficie du statut de salarié, bénéficie d’une mutuelle, d’une assurance chômage, ou d’une cotisation retraite. Même s’il agit en tant que travailleur indépendant, il peut jouir d’une assurance retraite comme tout salarié ordinaire.
Toutefois, ce système présente quelques inconvénients non négligeables :
– Il y a trop de formalités dans le processus, et cela peut contraindre les entrepreneurs souhaitant intégrer le système.
– Cette forme d’emploi est certes intéressante pour toutes les parties prenantes, mais les charges peuvent être conséquentes, tant pour le client que pour l’entreprise de portage.
Comment trouver une société de portage sérieuse et répondant aux besoins du travailleur indépendant ?
Il existe plusieurs points permettant au freelance de choisir une société de portage fiable comme Cegelem : la première est de récolter des renseignements complets sur cette dernière (sur le web, auprès du registre du commerce, etc.) afin de savoir si son existence est légale ou pas. Puis, il est nécessaire de s’informer sur les frais de gestion prélevés par la société de portage elle-même (demander aux principaux responsables leurs atouts par rapport aux concurrents). Enfin, le salarié doit pouvoir se projeter en avant et se demander s’il y a d’autres intérêts en jeu (notamment les réseaux auxquels il peut adhérer) à part l’argent en collaborant avec telle ou telle entreprise de portage.
Le Portage salarial et la législation française
Classé entre le système indépendant et le système salarial classique, ce concept est apparu au milieu des années 1980. Dès le départ, l’objectif de ses concepteurs était de permettre aux travailleurs indépendants d’être rémunérés comme les salariés d’une entreprise classique.
L’article L.1251-64 du Code du travail français donne une définition plus précise du portage salarial. La loi met l’accent sur les caractéristiques requises pour les trois parties, que ce soit pour le salarié porté, l’entreprise de portage et l’entreprise cliente. Pour le salarié porté par exemple, en plus de sa qualification professionnelle, il doit indiquer plusieurs années d’expérience professionnelles dans son CV.